Baba VANGA : Histoire de la voyante

Baba Vanga a été une medium et prophétesse très écoutée en Bulgarie au XXe siècle. Elle avait notamment vu les attentats du 11 septembre 2001 et l’élection d’un président afro-américain à la tête des États-Unis. Depuis, ses prophéties pour les temps à venir, sont scrutées à la loupe. L’image de Baba Vanga, une femme medium, aveugle, a fait le tour d’internet. Et pour cause. Celle que l’on a surnommée « la Nostradamus des Balkans » avait prédit bien avant les attentats du 11 septembre 2001 que « deux frères américains seraient attaqués par des oiseaux d’acier, faisant jaillir le sang des innocents ». Suite à cet attentat qui a ébranlé le monde, le nom de Baba Vanga a été cité par de nombreux medias, comme Paris-Match ou le New York Times.

Baba Vanga, de son vrai prénom Vangélia, est née en 1911 en Macédoine (Etat qui faisait alors partie de l’empire ottoman). À l’âge de 12 ans, elle est devenue aveugle, suite à une terrible tempête de sable. Malgré sa cécité, elle a dû s’occuper de ses nombreux frères et sœurs car leurs parents étaient tous les deux décédés. C’est à cette époque que la vie de Baba Vanga a basculé. Aveugle, elle a vu d’une autre manière, dans le passé, le présent et le futur… Ses flashs, ses ressentis ont commencé a attiré la foule autour d’elle. Sa réputation d’oracle est née. Baba Vanga expliquait recevoir ces informations des défunts mais aussi des cavaliers de lumières. En 1940, Baba Vanga s’est installée en Bulgarie, avec son époux, un soldat bulgare qui était l’un de ses consultants. [embed]https://www.youtube.com/watch?v=ovagMYMBPXM[/embed] Très rapidement, des hauts dignitaires, comme Leonid Brejnev, le secrétaire général du Parti Communiste de l’Union Soviétique, sont venus la rencontrer régulièrement, et ce, en toute transparence. Pour contrôler son art, les autorités ont d’ailleurs créé en 1967, à Rupite,  un institut de « suggestologie » au sein de l’académie des sciences, juste pour elle. Dans ce lieu, la foule attendait. Des personnalités européennes et américaines sont venues s’offrir à prix d’or ses conseils. Après l’effondrement du bloc communiste, la réputation  de Baba Vanga s’est répandue dans le monde entier. Les médias se sont intéressés à ce personnage surprenant qui aurait annoncé des événements historiques. À la fin de sa vie, Baba Vanga était considérée comme une sainte. Elle est décédée en 1996.

Cette medium à l’allure modeste a conseillé les grands de son époque. Elle était la conseillère attitrée du Parti Communiste. Mais ses flashs ont eu une portée bien plus lointaine. En effet, on raconte qu’elle aurait été capable de voir les grands événements qui allaient marquer l’humanité d’une pierre blanche. Au temps de la présidence de George Bush, elle a en effet annoncé la venue d’un prochain président afro-américain. Barack Obama a bel et bien été à la tête des États-Unis de 2009 à 2017… Seulement sa prophétie ne s’est pas arrêtée là. Elle a précisé que cet homme serait le dernier président des Etats-Unis. Car ensuite, les Etats-Unis allaient littéralement s’effondrer. Pour noircir le tableau, elle a aussi indiqué qu’une grave crise économique allait déferler aux quatre coins de la planète,  qu’une guerre mondiale entre pays musulmans et occidentaux allait mettre la terre à feu et à sang, qu’un califat serait instauré à Rome… La prophétesse a prédit sans détour l’arrivée d’une troisième guerre mondiale, avec armes chimiques à la clef. Évidemment, il n’en fallait pas plus pour que certaines personnes avides de sensations fortes, fassent le parallèle entre la situation géopolitique de notre époque et les risques à venir. Comme toute prophétie, il faut raison garder. Notons tout de même que les prophéties de Baba Vanga ont été validées à 80%. La « Nostradamus des Balkans » a aussi précisé qu’après une période d’effroi et de violence, l’humanité serait plongée dans un âge d’or, grâce à un miracle divin….

Pour aller plus loin, le livre « Baba Vanga », éditions Astree, 2013 Vous pouvez découvrir également la biographie de Maud Kristen, Didier Derlich, Elisabeth Teissier, Yaguel Didier