Histoire de l’Oracle GE

Parce que le talent artistique et le don divinatoire échappent l’un comme l’autre à une appréhension strictement rationnelle du monde, il n’est pas rare qu’une grande sensibilité artistique engendre, ou tout du moins prédispose celui qui en est doté à s’ouvrir aux perceptions extra-lucides. De la même manière que l’art du piano a permis au voyant Frédéric Esteban de canaliser et d’apprivoiser sa faculté à percevoir l’avenir, c’est à travers la pratique du dessin que Gérard Barbier a pris conscience de ses dons de voyance. Alors adolescent, il part ensuite à Paris pour poursuivre ses études d’art plastique, et c’est un de ses professeurs de dessin, subjugué par ses dons divinatoires évidents, qui l’initie à la voyance en devenant son mentor. Encouragé, Gérard Barbier exerce sa pratique de la cartomancie avec de nombreux tarots, avant de suivre ce qui s’impose comme une nécessité : créer son propre Oracle, et concilier ainsi ses deux talents.

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L’Oracle Gé bénéficie d’un succès immédiat auprès des maîtres en cartomancie, séduits par la simplicité de son graphisme et ses dispositifs de tirage. Le sens et la symbolique des cartes de l’Oracle permettent, une fois les lames associées, une force de prédiction d’une extrême précision. Alliant des symboles datant de temps immémoriaux à des représentations caractéristiques de notre société contemporaine, comme un stéthoscope ou la carte de la route, l’Oracle Gé a su s’adapter à notre époque, défendant un art divinatoire actualisé. De plus, la particularité de cet Oracle est notamment de disposer de huit cartes représentant diverses périodes de la vie, comme la jeunesse, la maturité ou la vieillesse. Grâce à ces lames, l’Oracle Gé constitue une aide précieuse pour répondre avec précision aux diverses interrogations qui jalonnent notre vie.